La réforme de la faillite

réforme de la faillite

résumé

  • La loi 16/2022 est entrée en vigueur partiellement fin septembre
  • Cette nouvelle règle modifie considérablement le système d'insolvabilité et de pré-insolvabilité

 

La Loi 16/2022, du 5 septembre, portant réforme du texte consolidé de la loi sur la faillite entrée en vigueur fin septembre, à l'exception du troisième livre qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023, à l'exception du paragraphe 2 de l'article 689. Elle a pour objet la transposition de la directive UE 2019/1023 sur les cadres préventifs des restructurations , l'exonération de dettes et les déchéances, et sur les mesures visant à accroître l'efficacité des procédures de restructuration, d'insolvabilité et d'exonération de dettes.

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Plans de restructuration et résiliation d'accords

Les plans de restructuration sont un outil de pré-faillite. Avec elle, l'objectif est d'éviter ou de surmonter l'insolvabilité et elle parvient à agir en amont d'un état de difficulté par rapport aux instruments usuels de pré-faillite.

Les organisations profitent de ces plans de restructuration dans une situation d'insolvabilité possible, avant l'insolvabilité imminente qui était requise dans les précédents instruments de pré-faillite et actuellement supprimée.

Ces plans de restructuration sont également valables et applicables dès la survenance de la situation d'insolvabilité probable ; c'est-à-dire lorsqu'il est objectivement prévisible que le débiteur ne sera pas en mesure d'honorer ses obligations qui expirent dans les deux prochaines années.

Ce règlement maintient la flexibilité des accords de refinancement. En outre, l'efficacité est également prioritaire dans les éléments incorporés avec des garanties pour les créanciers.

Dans ce scénario, la figure de l'expert en restructuration se démarque. C'est l'expert assimilé à un médiateur, qui établit un rapport d'évaluation de l'entreprise.

Procédure d'insolvabilité unique

La procédure de faillite a été réformée pour la rendre plus agile et, en même temps, faciliter l'approbation d'un accord pour une entreprise viable, ou une liquidation rapide dans le cas où elle ne l'est pas.

Dans cette section les micro-entreprises attirent l'attention, qui constituent la grande majorité du tissu économique du pays. Désormais, la loi réglemente une procédure d'insolvabilité unique qui gère les situations de faillite (insolvabilité actuelle ou imminente) et les situations de pré-faillite (probabilité d'insolvabilité).

La procédure est obligatoirement appliquée à tous les microentreprises débitrices et présente une grande simplification procédurale, avec deux exigences :

  • Avoir occupé en moyenne moins de 10 travailleurs au cours de l'année précédant la demande de régime particulier, condition qui sera réputée remplie lorsque le nombre d'heures de travail effectuées par l'ensemble de la main-d'œuvre est égal ou inférieur à celui qui aurait correspondu à moins de dix travailleurs à temps plein.
  • Votre chiffre d'affaires total doit être inférieur à 700 000 euros, ou votre passif, c'est-à-dire essentiellement les dettes impayées, d'un maximum de 350 000 euros.

Seconde chance

Une autre nouveauté est la réglementation de la procédure de deuxième chance plus efficace. Pour cela, les dettes exonérables sont élargies et l'exonération sans liquidation préalable des biens du débiteur est assortie d'un plan de paiement. Cela permet la conservation de la résidence habituelle et du patrimoine professionnel.

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