Quelles entreprises sont tenues d'avoir un registre des rémunérations ?
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent disposer d'un registre de rémunération pour l'ensemble de leur effectif, y compris les managers et les cadres supérieurs.
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent disposer d'un registre de rémunération pour l'ensemble de leur effectif, y compris les managers et les cadres supérieurs.
Le registre des rémunérations doit comporter les valeurs moyennes (moyenne arithmétique et médiane) des salaires, compléments de salaire et compléments de salaire du personnel, ventilées par sexe, et réparties par groupes professionnels, catégories professionnelles, niveau, poste ou tout autre système de classification applicable.
En plus de ce qui précède, le registre des rémunérations des entreprises qui établissent un plan d'égalité doit refléter les moyennes et médianes arithmétiques des groupes d'emplois de valeur égale dans l'entreprise, selon les résultats de l'évaluation des emplois effectuée par le société dans le cadre de l'audit des rémunérations.
Lorsque dans une entreprise de 50 salariés ou plus, les salaires moyens des salariés d'un sexe sont supérieurs de 25% ou plus à ceux de l'autre, en prenant la masse salariale totale ou la moyenne des gains satisfaits, l'entreprise doit faire figurer dans le registre une justification que ladite différence répond à des raisons non liées au sexe.
Si l'entreprise dispose de plusieurs centres de travail dédiés à différentes activités et à différentes conventions collectives applicables, combien de fiches de rémunération doit-elle préparer ?
Le registre des rémunérations doit être établi pour chaque entreprise et concerner l'ensemble de son effectif, y compris le personnel d'encadrement et les cadres supérieurs.
Un seul enregistrement sera réalisé pour l'ensemble de l'entreprise, et non un par poste de travail.
La représentation légale du personnel a-t-elle le droit de connaître l'intégralité du contenu de l'enregistrement de châtiment? S'il n'y a pas de représentation légale, à quelles informations du registre des rémunérations les travailleurs eux-mêmes pourront-ils accéder ?
La représentation légale des travailleurs aura le droit de connaître le contenu du registre établi à l'art. 5.2 et 6 du décret royal 902/2020.
Si un travailleur demande l'accès au registre des rémunérations en raison de l'absence de représentation légale, les informations qui seront fournies par l'entreprise seront limitées aux différences en pourcentage qui existent dans la rémunération moyenne des hommes et des femmes, désagrégées selon la nature de la rémunération et le système de classification applicable.
Toutes les entreprises qui élaborent un plan d'égalité doivent y inclure un audit de rémunération. Sa validité sera la même que celle du plan d'égalité dont il fait partie, à moins qu'il n'en détermine un inférieur.
Quelles obligations implique-t-il ?
- Réaliser un diagnostic de la situation des rémunérations dans l'entreprise qui impliquera, d'une part, la réalisation d'une évaluation des emplois conformément aux dispositions de l'article 4 du RD 902/2020, en relation avec le système de rémunération et la promotion et, d'autre part, de tenir compte de la pertinence d'autres facteurs qui produisent des différences de salaire, d'éventuelles carences ou inégalités dans les mesures d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et de coresponsabilité dans l'entreprise, ou de difficultés de promotion professionnelle ou économique dérivées d'autres facteurs ( p ex. actions discrétionnaires sur la mobilité ou exigences de disponibilité injustifiées).
- Établir un plan d'action pour corriger les inégalités salariales, avec des objectifs, des actions précises, un calendrier et des personnes responsables de sa mise en œuvre et de son suivi, en fonction des résultats obtenus.
Plus d'informations:
Ces informations sont indicatives, en aucun cas contraignantes. Il est conçu comme une information pour soutenir l'entrepreneuriat. Il est recommandé de vérifier les réglementations officielles et, le cas échéant, d'étudier et de consulter chaque cas spécifique.